GALGOS ESPOIR : LE RETOUR
Nos voyageurs ont fait halte au Val de Laurenciane sur la route du retour vendredi soir, avec 19 chiens espagnols (et un chat !) après un arrêt chez Daniel pour déposer 2 galgos et un podenco adoptables auprès de son association, LES AMIS DE SCOOBY.
Comme toujours, nous les attendions avec impatience et avons découvert avec émotion leurs petites frimousses derrière les grilles des cages dès l'ouverture des portes du camion ...
Nous avons eu la chance que la pluie ait cessé et les loulous ont pu se défouler dans le jardin pendant plus d'une heure, à la lumière des phares ...
...Joseph, tel le Diogène de l'Antiquité, portait haut sa lanterne, mais que cherchait-il, lui ? Je doute qu'il l'ait trouvé car vraiment sa torche était plutôt falote !
Marie était très entourée ...
... dans la bonne entente générale, galgos, podencos et "petits poilus" mélangés, sans oublier 2 bébés mastines qui nous rappelaient les nôtres au même âge : des tornades débordantes d'affection !
Petite parenthèse,quand on voit le nombre de photos sur lesquelles les deux grosses louloutes sont présentes, on comprend bien que notre maîtresse aurait craqué si elles n'avaient pas été réservées ... Mais lorsque le samedi après-midi Marie commença à s'inquiéter de n'avoir toujours pas de nouvelles de l'association pour laquelle elle avait accepté de les remonter de Scooby, se lamentant à haute voix : "Mais que vais-je en faire ?" notre maîtresse répondit "La solution sera vite trouvée"
Alors là, je n'étais plus aussi amusé par les facéties des deux mastines, je les imaginais déjà à la maison en train de faire plein de bêtises et de renverser tout sur leur passage, comme Esmé et Emilio au même âge, mais avec la circonstance aggravante que nous sommes en hiver ... Heureusement, le samedi soir l'association confirma leur adoption ... Ouf ! nous l'avions échappé belle !!! Notre maîtresse poussa un soupir de déconvenue et nous mille soupirs de soulagement !!! Parenthèse heureusement refermée ...
Donc, vers 22 heures, vendredi soir, après la récréation bien méritée pour des chiens ayant passé 6 heures enfermés dans des cages, tout le monde rentra dans l'appartement inoccupé du rez-de-chaussée qui leur est réservé où les attendaient de délicieuses croquettes, de confortables couettes ...
... et encore plein de câlins ...
Ils étaient tous de bonne humeur, la moins gaie d'entre eux n'étant pas Burma, petite galga noire d'un an amputée d'une patte arrière, que son handicap ne semblait pas géner pour faire la fofolle comme tous les galgos adolescents ...
Voici BURMA, et ci-dessous FONTANA
Les jumeaux PAULOV (aux magnifiques yeux vairons) et OREO et ci-dessus FRANCESCA
Ci-dessous, la belle PELOS galga barbuda ...
Le coquin JUMBO, qui a la chance d'être réservé par une famille du Sud-Ouest grâce aux Amis de Scooby, mais nous ne l'avons appris qu'alors qu'il était déjà arrivé à Romilly sur Seine. Pas grave, il redescendra à la fin du mois après avoir traversé deux fois la France, les voyages forment la jeunesse disait-on autrefois ...
Et le petit chihuahua de 2,5 kg, PICCOLO ... Je l'aurais bien adopté, moi, pour en faire mon copain de jeux, on a exactement le même gabarit mais pas de veine, la maîtresse craque plus facilement sur les gros chiens...
Ce fut un véritable casse-tête de coucher tous ces diablotins, en les installant dans des pièces séparées, pour ne pas qu'ils passent la soirée à faire la foire. Il y avait des chiens partout, dans les chambres, les dégagements, le vestibule et même le chat dans la salle de bains des invités !!! Et à l'étage, les loulous du Val de Laurenciane dans leurs appartements habituels ... Toutous à tous les étages !!!
Heureusement tout le monde finit par s'endormir. Notre maîtresse, en compagnie de Marie et Joseph, put alors aller dîner l'esprit tranquille chez Daniel et Dominique, où les attendaient un succulent repas et de charmants convives passionnés de galgos. La chaleureuse soirée se prolongea fort tard et notre maîtresse ne se coucha qu'à 4 heures du matin, pour elle qui est une couche-tôt cela tient de l'exploit !!!
Le lendemain samedi devait être une journée de repos à la campagne pour les chiens espagnols. Grâce au temps magnifique, ils purent bien profiter du jardin, par petits groupes car étant frais et dispos après une bonne nuit (on ne pouvait pas en dire autant de la maîtresse !!!) ils étaient trop turbulents pour que l'on pût mélanger sans risque les grands et les petits.
Le samedi, la soirée-galgos eut lieu chez nous, les mêmes convives avec en plus un couple amené par Daniel que nous ne connaissions pas. Je fus bien sûr, pauvre petit chihuahua sans défense, relégué dans la mezzanine, alors que montaient vers mon nez les fumets d'une délicieuse paella cuisinée par Daniel. Si seulement c'était la maîtresse qui avait préparé le repas, j'aurais moins salivé, car la cuisine n'est pas sa tasse de thé, mais heureusement pour les invités, elle avait passé le tablier à plus doué qu'elle !!!
Et pendant ce temps, notre Pettra était dans le salon ... La maîtresse était un peu anxieuse car c'était la première fois qu'elle était confrontée à tant de monde, comment allait-elle réagir ? Mais tout se passa bien, elle s'installa sur le canapé tout contre la baie vitrée, à l'extrémité de la pièce longue de 12 mètres tandis que les humains prenaient l'apéritif à l'autre bout. Bien sûr elle ne ferma pas l'oeil de la soirée, surveillant tout ce qui se passait, mais sans manifester de frayeur excessive. La maîtresse avait donné la consigne de faire comme si Pettra était invisible, et cela fonctionna très bien.
Quand vers 23 heures tout le monde fut parti, Pettra retrouva sa gaieté et chiens et humains passèrent une bonne nuit, un peu courte pour Marie et Joseph qui devaient repartir vers 6 heures du matin en direction de Romilly sur Seine où les attendaient les familles d'accueil qui prendraient en charge tous ces loulous. L'expédition prit un peu de retard, car au moment de démarrer, plus de batterie, les phares (nécessaires pour éclairer la sortie à l'aube des chiens avant l'embarquement dans le camion) avaient vidé les accus! Heureusement notre maîtresse, qui a toujours de vieilles voitures capricieuses au démarrage, avait des pinces qui branchées sur sa propre batterie, permirent au "camion de l'espoir" de prendre enfin la route !
Oh lala !!! Que de péripéties ! Rien que de vous les raconter, j'en suis épuisé ! J'admire beaucoup Marie, toujours en forme et le sourire aux lèvres ! Quant à notre maîtresse, il lui a fallu deux jours pour s'en remettre ! Courtes nuits, agapes et bons vins, c'est trop pour elle ! Moi, pauvre Diégo, perché dans la mezzanine, c'est sûr que je n'ai pas risqué l'indigestion !!!